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Envies de meurtre ?

Homélie du vendredi 6 mars 2020 (Mt 5, 20-26)



L’ancienne loi interdisait le meurtre. Celle de Jésus est plus exigeante : elle interdit tout ce qui s’apparente au meurtre...


Si le meurtre, c’est faire disparaître une existence de ce monde, peut-être nous arrive-t-il de faire disparaître de notre univers les personnes qui nous déplaisent. Nous choisissons de ne plus leur parler ; nous tentons de les évacuer de nos souvenirs. Mais en dépit de nos efforts, nous sommes rattrapés par le dégoût, saisis par des accès de colère ou de mépris. Cette part de nous-mêmes s’apparente à la mort plus qu’à la vie, à la haine plus qu’à l’amour. Nous ne le savons que trop.


Comble de malheur, les personnes qui suscitent en nous les sentiments les plus négatifs sont celles qui ont le plus part à notre quotidien : un collègue de travail, son conjoint, son père ou sa mère, l’un de ses propres enfants...