La joie, voilà ce qui nous attend !
Je ne retiendrai qu’un seul mot de l'évangile de dimanche dernier, cette réponse du maître à ses serviteurs : « Entre dans la joie de ton seigneur ».
La joie, voilà ce qui nous attend, voilà notre avenir, si, du moins, nous agissons comme ces serviteurs que le maître félicite. La joie, c’est ce qui nous est promis. Elle est l’accomplissement de notre vie.
J’avoue que cette perspective d’avenir me convient tout à fait. Penser la vie éternelle de cette façon me plait bien. Il s’agit donc d’entrer dans la joie. De vivre et de demeurer dans la joie de Dieu.
Je suis allé voir du côté des psaumes. Ils parlent souvent de la joie, eux aussi.Voici quelques exemples :
Ps 32, 21 : La joie de notre cœur vient de lui
Ps 34, 9 : Pour moi, le Seigneur sera ma joie
Ps 42, 4 : J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie
Ps 104, 3 : Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Ps 117, 24 : Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie !
Je me souviens aussi de ce que le pape François nous disait à propos des défis que les chrétiens doivent affronter actuellement dans le contexte de la culture mondialisée. Ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation ! Disait-il. Ne nous laissons pas voler l’espérance ! Ne nous laissons pas voler l’Évangile !
L’Evangile, la Parole de Dieu, apportent la joie. Notre espérance, c’est le Seigneur. Cette joie n’est pas automatique, bien sûr. Rien n’est automatique avec Jésus, car nous ne sommes pas sauvés malgré nous ! Notre participation à l’œuvre de Dieu est même nécessaire.
Que faut-il faire pour espérer bénéficier de cette joie promise ? Je résumerai en disant : ne pas empêcher Dieu d’être Dieu ! Ne pas l’empêcher de vouloir nous sauver… Ne pas douter de sa bonté, de son amour pour nous. Le « mauvais serviteur » de la parabole de dimanche dernier n’a rien voulu recevoir de Dieu ! Mais nous, acceptons que le Seigneur nous confie quelques talents. Acceptons de travailler pour le Seigneur !
