Que sont devenus mes efforts de carême ?
- Père François Méry
- 21 mars
- 2 min de lecture
Ne nous décourageons pas !

Si, en cette 2ème semaine de carême, vous n’êtes pas arrivé à faire les efforts que vous aviez décidé de faire ou que, tout simplement, vous avez oublié pour telle ou telle raison… c’est sans doute parce que le tentateur est passé par là. Discrètement, sans que vous vous en rendiez vraiment compte, avec tout son savoir-faire, il a su vous détourner du Seigneur Jésus et de toutes vos bonnes intentions ! Mais alors, que faire ?
Surtout ne pas vous décourager ! Mais reprendre le plus rapidement possible vos esprits pour décider à nouveau et recommencer car, sinon, le tentateur aurait définitivement réussi son œuvre de destruction en vous ! Encore un carême qui se finirait alors de triste façon !
Mais non ! « Tenez bon », disait, dimanche dernier, saint Paul aux Philippiens (Ph 4, 1). Moïse le disait déjà à son époque : « Tenez bon ! Vous allez voir aujourd’hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! (Ex 14, 13)
Tenez bon et souvenez-vous que si l’Esprit a conduit Jésus au désert pour y être tenté, c’est parce qu’il lui avait aussi donné la force de pouvoir résister. A son baptême, la voix venue du ciel lui avait dit : « tu es mon fils bien-aimé ». Une Parole si forte qu’elle sait faire fuir le tentateur quand on la prononce, ou qu’elle permet de pouvoir « passer sans s’arrêter », comme me le disait une sœur âgée du Carmel.
La Parole de Dieu, en effet, est notre force. Le Seigneur ne nous tente pas au-delà des forces qu’il nous a données. Son Esprit nous invite à dire « oui » à sa volonté, et à s’en remettre à Lui librement. A consentir à lui obéir. A écouter sa Parole. Cette Parole que nous avons tout près de nous, sur notre bouche ou dans notre cœur, qui est capable, au moment de la tentation, si on a recours à elle à ce moment-là, d’éloigner immédiatement le tentateur.
Alors, courage ! Voulons-nous repartir ? C’est la deuxième semaine. D’autres nous attendent. Voulons-nous toujours nous laisser conduire pendant ce temps de grâce qu’on appelle le carême ? Si oui, reprenons les efforts laissés de côté ces derniers jours, mais reprenons-les un peu autrement : en faisant davantage appel au Seigneur, en lui adressant la Parole reçue de Lui pour échapper au Malin. Quelqu’un me confiait quel était son cri : « Viens vite, Seigneur », un autre : « mon bien-aimé »… et moi je vous proposais, dimanche dernier, la dernière Parole de la Bible : « Maranatha », viens, Seigneur Jésus. Mais dire « Jésus » de tout son cœur suffit.
Alors, reprenons force et courage. Et demandons à Jésus de nous aider.
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