Le réchauffement climatique plus intense qu'imaginé
Le sixième et dernier rapport du GIEC est alarmant.

Depuis 30 ans, le GIEC évalue à la demande de l'ONU l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus.
Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées. Cette production scientifique est au cœur des négociations internationales sur le climat.
Selon Olivier Boucher, directeur de recherche au CNRS, les dernières projections climatiques "représentent mieux le climat actuel"... avec des résultats qui font froid dans le dos (ou plutôt chaud). Dans le pire des cas, la température moyenne sur Terre augmenterait de 7 °C d'ici 2100. Jusqu'à présent, le scénario le plus défavorable prévoyait une hausse de 4,8 °C, au maximum. Avec ces nouvelles prévisions, il est à craindre que les engagements pris (difficilement) par les États ne suffisent pas à enrayer véritablement les effets du réchauffement climatique.
Les scientifiques appellent donc, une nouvelle fois, à agir d'urgence, et de façon plus drastique, pour sauver la planète et la vie qu'elle abrite... Sous peine de se retrouver effectivement embarqués dans le pire des scenarii.
Pour approfondir, consultez le site de l'organisation météorologique mondiale.