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La leçon de Benoît

Homélie du jeudi 5 mars 2020 (Mt 7, 7-12)



Il y a comme un contrat entre Dieu et les hommes dans cet évangile.

Notre part du contrat, c’est d’être persévérant dans la prière.

La part de Dieu, c’est d’écouter notre prière et d’y répondre favorablement.


Dans ce contrat d’alliance, chacun est appelé à se concentrer sur la mission qui est la sienne. Car alors, tout fonctionne : l’homme prie avec persévérance et Dieu prend soin de sa créature.


Mais si l’un ou l’autre commence à se désintéresser de sa mission pour s’inquiéter des obligations de l’autre, rien ne va plus...


C’est comme dans la règle des moines bénédictins.


Saint Benoît demande à l’infirmier de se dépenser sans compter pour son frère malade et d’accéder, s’il le peut, à chacune de ses demandes, en gardant le sourire.


Au paragraphe suivant, Saint Benoît s’adresse au malade et non plus à l’infirmier. Au malade, il est demandé de ne rien exiger de l’infirmier et de le remercier pour chacune de ses attentions.


Si l’infirmier et le malade respectent tous deux la règle qui le concerne, l’infirmerie devient un coin de paradis !

Mais si le malade et l’infirmier regardent de trop près la règle adressée à l’autre, alors l’infirmerie devient un enfer.


Je crois qu’il en est de même en ce qui regarde notre prière personnelle.


Certes, Dieu promet de nous exaucer. Mais cela, ce n’est pas notre engagement, c’est le sien. Peut être que si nous étions plus attentifs à notre part du contrat, notre vie de prière deviendrait elle aussi... un coin de paradis !


Amen.


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