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Homélie du dimanche 10 novembre 2019 (Lc 20, 27-30)



Aujourd’hui, la foi en la résurrection est au coeur de la vie juive et chrétienne. Mais à l’époque de Jésus, cette espérance n’était pas aussi ancrée. Cela faisait seulement deux siècles que l’on commençait à croire en la résurrection.


Auparavant, on pensait que Dieu ne s’intéressait pas aux morts. C’est logique, au fond : si Dieu est - en lui-même - la vie, on ne peut pas trouver Dieu dans l’expérience de la mort. Mourir, c’est perdre la vie qui nous anime, la vie divine et donc perdre Dieu. Yahvé ne pouvait être que le Dieu des vivants, pas le Dieu des morts. Du coup, les juifs imaginaient que tous les défunts rejoignaient une sorte de terre désolée, le shéol, où les morts n’étaient plus que l’ombre d’eux-mêmes…


Une perspective peu réjouissante sur laquelle les juifs sont revenus, à commencer par nos amis les pharisiens. A leurs yeux, la puissance de Dieu n’a pas de limites. Dieu, s’il est tout puissant, peut très bien rendre la vie à ceux qui sont morts ou les faire entrer dans une vie nouvelle, auprès de Lui. Et c’